LA Trinité.
Fenêtres: Une introduction
à la série de causerie
Pendant cette série de causeries de semaine
de prière, nous explorerons huit clés des doctrines Bibliques de l'Église
Adventiste du Septième Jour. Beaucoup d'entre nous, peut-être vous inclus ;
sont dans une neutralité intellectuelle, soupirant d'ennui, et attendant une
répétition de faits théologiques arides et entendus maintes et maintes fois :
Le Septième jour est le Sabbat, pas le
premier et il y a un millier de versets Bibliques pour le prouver.
Les 1O Commandements n’ont
pas été aboli à la croix, il faut donc continuer à les observer, et
voici les versets le prouvant.
Le Jugement Investigatif a commencé en 1844,
et votre nom peut venir à n'importe quel moment, et voici les versets et une
frise chronologique de la prophétie pour le prouver.
Quand nous mourons, nous sommes réellement
morts, complètement morts, morts on ne peut plus morts, donc si un membre de
votre famille ou un ami vous apparaît, ce n'est pas lui réellement, c'est un
démon, et voici les versets pour le prouver.
Jésus revient bientôt, et quand il le fera ça
ne sera pas un enlèvement secret avec une deuxième chance de salut après sept
années de malheurs, donc vous devez être prêts dès aujourd'hui, et voici les
versets pour le prouver.
Et en plus de cela, vous devez être
végétariens, payer la dime, arrêter de regarder la télé et être baptisés par
immersion.
Est-ce que je peux avoir un amen ? Non ? Pourquoi pas ?
Bien, parce que nous voyons bien que quelque
chose manque, lorsque la vérité est réduite à une série de faits intellectuels et d'exigences
comportementales.
Donc voici un fait auquel nous devons faire
face: aucune de ces doctrines individuellement, ni toutes collectivement, ne
constitue la vérité. Est-ce que vous entendez ? Aucune d'entre elles ne
constitue la vérité jusqu'à ce qu'elles ne soient centrées sur, informées par
et répandues par l'amour du Christ. C'est pour cela que l'apôtre Paul parle de
la vérité « à la vérité qui est en Jésus » (Éphésiens 4 :21).
Hmmmm.
La vérité qui est en Jésus
Qu'est-ce que cela signifie exactement ?
Vous vous souvenez peut-être que Jésus a dit
une fois: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira, » et puis
un peu plus tard il dit « Je suis... la vérité » (Jean 8:32; 14:6).
Vous voyez où je veux en venir, n'est-ce pas
?
La vérité n'est pas seulement un lot
d'informations factuelles abstraites à mémoriser, à citer et sur lesquelles
argumenter. La vérité est une personne, et son nom est Jésus. Ce qui accompagne
Jésus est la libération de tout ce qui nous lie, à savoir, de toutes nos
relations brisées et de la honte qui les accompagne.
Donc comment est donc la vérité quand elle
est prêchée en dehors de Jésus ?
Eh bien, premièrement, la vérité en dehors de
Jésus est simplement des données brutes, vides de personnalité et de caractère.
Elle ne serait pas dotée d'un visage, d'un cœur, ou d'un désir personnel envers
vous. Deuxièmement, la vérité en dehors de Jésus est émotionnellement brutale
parce que tout ce qu'elle peut faire est, d'imposer la culpabilité et de
susciter la peur. Elle ne peut pas sauver, guérir ou transformer le cœur humain.
Ce ne serait pas exagéré de dire qu'il est spirituellement
abusif de prêcher une liste des vérités doctrinales et des normes de
comportements tout en omettant de prêcher Jésus comme la Vérité, avec un V majuscule.
Paul dit « La lettre tue » (2 Corinthiens 3:6), en voulant dire que les simples
faits de la vérité prêchés sans Jésus, comme étant le centre vivant, aimant et
plein de compassion, auraient pour effets de détruire les personnes au niveau
spirituel, émotionnel et relationnel. « La vérité » qui ne met pas l'accent sur
Jésus ne peut qu'éloigner les personnes de Dieu en désespoir, ou créer en eux
un esprit de Pharisaïsme condamnateur. En contraste, nous voyons en Jésus un
bel équilibre entre deux facteurs essentiels et complémentaires : Jean a
qualifié la venue de Jésus dans notre monde de « pleine de grâce et de vérité »
(Jean 1:14).
Vous voyez ça ? Grâce et vérité ! Pourquoi
cette combinaison est si vitale ?
La Vérité dépourvue de grâce ne peut que
couvrir de honte le pêcheur, alors que la grâce accompagnée de la vérité
apporte la guérison.
Il est clair alors, que nous n'avons
simplement pas besoin de la vérité — l'essentiel des faits doctrinaux. Au
contraire, nous avons besoin de la vérité telle qu'elle est en Jésus ;
l'incarnation vivante de l'amour de Dieu.
Alors, donc, nous allons utiliser une
métaphore simple mais puissante pour nous guider dans notre série de messages
de cette semaine de prière.
Les vérités doctrinales de l'Écriture peuvent
être considérées comme une série de fenêtres de perceptions à travers
lesquelles le caractère de Dieu peut être vu sous différents angles. Pour nos
besoins, imaginons la structure de la vérité comme un bâtiment de forme
octogonale. Sur chacun des huit côtés de la structure, il y a une fenêtre.
Chaque fenêtre représente une de nos croyances doctrinales:
1.
La Trinité
2.
La Grande Controverse
3.
La Loi de Dieu
4.
Le Sabbat
5.
Le Sanctuaire
6.
La Mort et l'Enfer
7.
La Fin des Temps
8.
La Seconde Venue
Lorsque nous regardons le bâtiment à travers
chaque fenêtre, nous voyons Jésus, et Jésus, et Jésus, et Jésus comme la
véritable et fidèle révélation du caractère de Dieu.
Huit fenêtres pour une réalité !
Les fenêtres ont été conçues pour qu'on y
regarde < travers et non pas pour être regardées. Une fenêtre remplit sa
fonction quand elle agit comme un pas sage visuel. Aucune doctrine biblique
n'est une fin ei soi : ni le Sabbat, ni l'état des
morts, ni le jugement, r la prophétie de la fin des temps. Aucune de ces vérités
n'existe pour se prouver elle-même. Plutôt, le Sabbat est un passage visuel
vers le cœur de Dieu. La doc trine du sanctuaire sert de passage visuel à
travers une autre dimension de la beauté de Dieu, et ainsi d suite pour chaque
doctrine biblique.
Pensez à cela ainsi. En tant qu'Adventiste du
Septième Jour, nous n'avons qu'une seule croyance qu'une doctrine:
« Dieu est amour » (1 Jean 4:16). C'est cela.
Nous ne croyons pas en beaucoup de choses, nous
croyons en une chose qui a plusieurs dimensions. Nous pouvons toujours
expliquer la chose, qui est toujours la seule chose que nous observons sous
différents angles. Tout comme un arbre avec plusieurs branche Un moteur avec
plusieurs pièces mobiles. Une rivière avec plusieurs cours d'eau.
Les diverses doctrines que nous détenons
n'atteignent leurs objectifs que si nous les communiquons de façon à accentuer
de la beauté de l'amour de Dieu. E fait, Ellen White déclare explicitement que
c'est le ce « Les ténèbres de la méconnaissance de
Dieu enveloppent la terre. Les hommes ont oublié son caractère. On l'a mal
compris et faussement interprété. Il fait qu'un message venant du Seigneur soit
proclamé notre époque, message lumineux par son influence et salutaire par sa
puissance. Nous avons à révéler c monde le caractère de Dieu. L'éclat de sa
gloire, de sa bonté, de sa miséricorde et de sa vérité doit se répandre au milieu des
ténèbres. Les derniers rayons de la lumière de la grâce, le dernier message de
miséricorde qu'il faut porter à l'humanité, c'est une révélation de son amour.
» (Ellen White, Les Paraboles de Jésus, p. 364).
Étonnant, n'est-ce
pas ?
Dieu a été
horriblement présenté à tort dans notre monde, en particulier par la religion,
qui prétend le représenter. Et sous quelle forme cette mauvaise présentation de
Dieu existe ? Les doctrines ! Les systèmes de croyances ! Beaucoup dans notre
monde ont peur de Dieu, non pas parce qu'ils le connaissent tel qu'il est, mais
à cause des faux rapports qu'ils ont entendus à son sujet sous forme
d'enseignements religieux.
Dieu a spécifiquement
appelé à l'existence l'Église Adventiste du Septième Jour comme un mouvement
prophétique, pour proclamer un message au monde qui fait valoir Dieu comme le
Dieu bon qu'il est vraiment. S'il est bien compris, notre système théologique a
le potentiel d'offrir à notre monde une image belle et attrayante de Dieu
contrairement à tout ce qu'il a connu auparavant. La théologie Adventiste,
quand elle est vue en Christ, est comme une série de fenêtres à travers
lesquelles le caractère de Dieu est clarifié et blanchi.
Alors commençons par
regarder à travers la première de nos huit fenêtres.
Ancien
Amour
Faites une simple
expérience de pensée. Enfermez-vous dans votre salle de bain pour le reste de
votre vie — c'est une expérience de pensée, restez donc
à votre place et utilisez votre imagination — et
posez-vous une simple question : est-ce que je connaîtrai l'amour un jour ?
La réponse évidente
est non. Même si vous avez un grand miroir !
Et pourquoi la
réponse est non ?
Pour la simple raison
que l'amour ne peut être expérimenté dans l'isolement. L'amour, par définition,
est axé sur les autres plutôt que sur soi ; pour que ce soit vraiment de
l'amour, il faut plus d'une personne. Avec cela nous avons réalisé quelque
chose de profond et d'importance vitale pour notre compréhension de Dieu.
Décortiquons cela.
La première vérité
que nous rencontrons quand nous ouvrons la Bible, est que Dieu est une unité
sociale plutôt qu'un être solitaire. Notez la phrase d'ouverture de l'Écriture:
« Au commencement,
Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1).
La chose la plus
évidente que nous voyons ici est qu'il existe deux catégories fondamentales qui
composent la réalité :
1. Dieu
2. Et tout le reste
Dieu est le Créateur
et tout ce qui existe d'autre, il l'a créé. Cela signifie que Dieu précède et
transcende toute chose qui tombe dans la catégorie « fabriquée », et que Dieu
seul fait partie de la catégorie « non fabriquée ». L'apôtre Jean, en
introduisant Jésus a formulé cette perspicacité sublime avec ces mots : «
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été
fait sans elle » (Jean 1:3). Très profond, je sais, mais attendez, car tout
cela va devenir magnifiquement clair.
Dans le même passage,
Jean dit ceci: « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu,
et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » (Jean 1:1,2).
Au commencement, qui
était avec qui ?
« Au commencement...
Dieu... était avec Dieu. »
Oh, c'est cool, mais
dans quel sens est-ce que ces personnes étaient tout aussi divines l'une « avec
» l'autre ? Jean nous dit au verset 18 : « Personne n'a jamais vu Dieu ; le
Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
Wow; J'aime cela !
Tellement interpersonnel !
Jean veut que nous
comprenions que Jésus, qu'il a identifié précédemment comme étant nul autre que
Dieu, est venu dans notre monde d'un endroit vraiment spécifique et d'une
relation spéciale : du « sein du Père ». Sein est un mot poétique qui évoque
l'idée de proximité ; la traduction Phillips dit que Jésus vit dans la « plus
grande intimité avec le Père ». Maintenant, en gardant tout cela à l'esprit,
revenons à Genèse 1:
« Au commencement. Dieu créa les deux et la terre.
»
Le mot hébreu dans cette phrase qui est
traduit en anglais par « Dieu » est un nom propre dans la version originale.
C'est un nom très significatif, plein de sens. En fait, c'est le plus beau nom
que prononceront vos lèvres: Elohim.
Ce qui rend ce nom si
porteur de sens c'est qu'il est un nom pluriel. En d'autres mots, ce Dieu que
nous rencontrons dans le verset d'ouverture de la Bible est dans un sens un et
cependant plus qu'un. Plus loin dans ce chapitre l'idée devient encore plus explicite.
Remarquez aux versets 26 et 27 :
« Puis Dieu [Elohim] dit: Faisons l'homme à notre
image, selon notre ressemblance... Dieu créa l'homme à son image, il le créa à
l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. »
Ici nous voyons
qu'Elohim est composé d'un «
nous » et d'un « notre ». Nous ne devons pas penser à Dieu comme un simple «
Moi » et « Je », mais plutôt comme une unité sociale qui implique plus de personnes
qu'un seul être solitaire. Rappelez-vous notre premier point: l'amour ne peut
être vécu dans l'isolement. Maintenant, dans le contexte de cette simple
réalisation, nous pouvons comprendre la déclaration la plus profonde et
puissante de la Bible :
« Dieu est amour » (1 Jean 4:8).
Nous déduisons de cette réalité
fondamentale que Dieu n'a jamais existé en isolement. Dieu est, et a toujours
été, un « Nous » et un « notre ». En d'autres termes, une unité sociale parce
que « Dieu est amour ». Sans faire injustice au texte, on pourrait paraphraser
la phrase d'ouverture comme ceci: « Au commencement, l'AMOUR créa les cieux et
la terre. »
Recoupez ceci encore à Jean 1 et l'image devient encore
plus belle :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était
avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n'a été
fait sans elle » (Jean 1:1-3).
De ce passage, nous
voyons qu'ensemble Dieu le Père et Dieu le Fils étaient des agents actifs travaillant ensemble pour la
création de notre monde. Maintenant, revenez à Genèse 1 pour un coup
supplémentaire de pinceau à l'image:
« La terre était informe et vide : il y avait des
ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des
eaux » (Genèse 1:2).
Nous voyons ici que
le St Esprit participait aussi activement à l'événement de la création, avec le Père e: le Fils.
Incroyable !
Ainsi donc, le Dieu
que nous rencontrons dans Genèse 1, portant le nom pluriel Elohim, est composé de Dieu le Père, Dieu le
Fils et Dieu le St Esprit. Au sein même de la propre réalité divine de Dieu, en
dehors de tous les êtres créés. Dieu est une autre- communion centrée, sinon
une amitié désintéressée. Lorsque que nous quittons la Genèse et avançons dans
le récit biblique, nous voyons que le peuple Juif appelle « le shema », ce qu'ils considèrent à ce jour comme étant la
plus importante des déclarations théologiques : « Écoute, Israël !
L'Éternel, notre Dieu, est le seul Eternel. » (Deutéronome 6:4).
Il y a une beauté cachée en pleine vue ici, qui est
mise en lumière par la question : dans quel sens est-ce que le Seigneur notre
Dieu est un ? Nous avons la réponse en Jésus, qui a intentionnellement utilisé
le langage du Shema pour décrire la relation qui
existe entre lui et le Père : « Moi et le Père sommes un » (Jean 10:30).
Brillant !
Encore une fois, nous
voyons que Dieu n'est pas un dans le sens d'un être solitaire mais dans le sens d'une relation
d'unicité. Plus loin, dans Jean 17, Jésus utilise encore le langage de
l'unicité, et à cette occasion il définit cela comme étant la relation
dynamique de l'amour. Il pria au Père pour ses disciples: « Afin que tous
soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux
aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai
donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un,
-moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le
monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi,
afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as
aimé avant la fondation du monde. » (Versets 21-24).
Ensuite il clôt sa prière en demandant « afin que
l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux » (Verset 26).
Voici où cela nous mène:
Le Père est Dieu, mais pas tout ce qu'il
y a de Dieu. Jésus-Christ est Dieu, mais pas tout ce qu'il y a de Dieu. Le St
Esprit est Dieu, mais pas tout ce qu'il y a de Dieu.
Tous les trois,
ensemble, comme une communion intime sociale, composent une seule réalité divine. C'est pour cela que nous utilisons le mot Trinité, ou Tri-unité, pour
décrire Dieu.
Ce n'est pas un fait
doctrinal aride.
Ce n'est pas une équation théorique froide.
Ce n'est pas un
concept philosophique complexe.
Non. La doctrine de
la Trinité est une
fenêtre claire comme du cristal, du caractère ouvert, dévoué et généreux de
Dieu.
Qu'y a-t-il à ne pas aimer chez un Dieu comme
cela ?
Extrait
de la Revue de
La
Semaine de Prière de la Jeunesse
Thème :
Ranimer.
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